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1 septembre 2009

Pourquoi intégrer SimONU ?

Pour trois raisons : la participation à l’événement à NMUN à New York, le jeu à Euromed, et les travaux de sensibilisation.

Développons ces points. La sensibilisation est tout d’abord un moyen de sortir de l’univers, il faut bien le reconnaître, parfois microcosmique de l’école de commerce et d’avoir une opportunité de s’ouvrir à un milieu différent. Le remarquable travail effectué par Phoenix, l’association pour l’égalité des chances, est une très bonne base à nos activités. On évolue au milieu d'étudiants pré-selectionnés donc très motivés et intéressés: en deux mots: demandeurs et acteurs.

Ensuite, il est bon de profiter, d’une manière générale, des associations de l’école pour se frotter aux activités de l’événementiel car ce dernier constitue une bonne expérience dans la gestion des objectifs datés (deadlines) et du travail en flux tendus. On doit agir vite et répondre aux multiples (euphémisme) imprévus et contrariétés qui surgissent régulièrement tout au long de la construction puis du déroulement de l'événement.

Vous ne serez fort heureusement pas "lâchés" dans la nature hostile de l'événementiel car en constante relation avec Emilie Gueret du département Communication qui organise l'événement sur l'école.

Enfin, le dernier intérêt majeur est la participation au jeu à New York. Pour résumer, ce jeu demande une bonne maîtrise de l'anglais; en tout cas assez bonne pour converser et négocier  à propos de sujets divers tels que l'OMC, le rôle des banques régionales et centrales, les problèmes globaux d'environnement, les fluctuations des cours des matières premières ou encore les politiques de développement des pays émergents. Ceci implique naturellement un fort intérêt pour ces sujets, faute de quoi la préparation - essentielle pour bien participer au jeu - en sera plus difficile et fastidieuse!

HEC et l’ESC Grenoble ont par exemple mis en place des cours obligatoires de géopolitique. A Euromed, au niveau Master, vous pouvez suivre également des cours de géopolitique avec M. Yahia Zoubir.

L’enjeu est donc connu et reconnu. La géopolitique doit désormais faire partie de la formation de tout nouveau manager.

La connaissance de son environnement (concurrents mais aussi lois, tendances, accords et traités ou autres décisions des institutions internationales etc…) est une des conditions du succès.

Si vous êtes intéressés par une carrière traitant de près ou de loin à des sujets tels que les relations internationales (politiques, géographiques, économiques ou culturelles), ce projet est un véritable point de départ très positif, pour renforcer votre CV et pour votre développement personnel. L'ONU est un lieu de prestige et avoir la chance d'en connaître le fonctionnement est un privilège à ne pas laisser passer.

Nous posterons très bientôt des messages de conseils et de « tuyaux » pour le séjour à New York.

A bientôt !

Jonathan

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5 août 2009

Les commissions du NMUN

Nous avons participé à 5 commissions au NMUN:

  • The General Assembly Plenary and Security Council

Participants: Maëlle Durant et Sébastien Scutca

  • The ECOSOC

Participants: Thomas Spinosa

  • The WTO Ministerial Conference

Participants: Lorène d'Armancourt et Jonathan Susini


  • The UNIFEM

Participants: Aude Cahuc

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Ce  comité comprenait 35 pays développés et en voie de développement, et avait à traiter des questions sociales relatives au développement des pays en axant la réflexion sur le rôle des femmes et l’importance de l’égalité des genres.

Nos trois sujets concernaient :

-          Le rôle des femmes dans l’établissement de la paix

-          La prévention des violences sexuelles à l’encontre des femmes dans les zones d’après-guerre.

-          Le financement de l’égalité des genres, la place et le pouvoir accordés aux femmes dans les situations de conflit.

Le rôle de la République d’Angola a été central dans ce comité; en tant que pays d’Afrique en situation d’après-guerre, nous étions parmi les plus concernés par ces questions, du fait du peu de considération qui est accordée aux femmes dans les instances dirigeantes, de la place et du rôle qui leur sont dévolus dans la société ainsi que de leur incapacité à se protéger contre les violences qui les touchent, en particulier les violences sexuelles.

Ainsi, après avoir voté l’agenda, c’est-à-dire l’ordre selon lequel nous allions aborder et étudier les sujets, nous avons commencé à travailler sur le 2e sujet concernant la prévention des violences sexuelles à l’encontre des femmes.

La République d’Angola, s’est associée à de nombreux pays africains et occidentaux, pour travailler et coécrire une résolution sur l’importance de l’éducation pour les enfants, les femmes et les hommes. En effet, plusieurs groupes dans notre comité se sont attachés à travailler sur la protection des femmes et des enfants dans les camps de réfugiés, donc nous avons choisis de réfléchir aux moyens pouvant être mis en place dans ces camps, mais aussi en amont et lors de la reconstruction du pays. Notre résolution concernait les moyens éducatifs pouvant être mis en place dans les pays afin d’éduquer les femmes sur leurs droits, leur situation, les moyens dont elles disposent et sur l’aspect sanitaire. Nos mesures s’étendaient aux enfants mais aussi aux hommes, afin que ces derniers adoptent une attitude plus respectueuse envers les femmes.

Lors de la première phase du jeu sur cette thématique, les 4 propositions de résolutions ont été votées et sont donc devenues des résolutions.

Une fois ces résolutions adoptées nous avons travaillé sur un deuxième sujet qui concernait le rôle et la place accordée aux femmes dans l’établissement de la paix. Nos propositions concernaient des mesures à court terme et à plus long terme. En effet, nous souhaitions instaurer des quotas à tous les niveaux des instances dirigeantes, aussi bien au niveau local que national, afin de permettre aux femmes d’être plus représentées, d’assoir leur place et leur rôle dans la société et donc de pouvoir mieux défendre leurs droits. Ce système de quotas, bien que difficile à mettre en place, existe déjà en Angola, toutefois, il semble que les évolutions législatives sont longues à être intégrées par la société. Sur le long terme nous préconisions l’instauration d’un système éducatif égalitaire pour les enfants ainsi que pour les femmes ce qui légitimerait leur statut dans les instances dirigeantes. Nous insistions en outre sur l’importance de développer les technologies de l’information et des communications afin de mieux former les professeurs et de fournir un meilleur accès à l’éducation dans les villages et les zones excentrées.

Sur les 5 propositions de résolutions, toutes ont été votées à la majorité du fait de la bonne concertation entre les pays.

Ce comité était un petit comité comparativement aux autres, cependant les thématiques abordées étaient très intéressantes et cruciales pour le développement des pays sur le long terme.

Dun point de vue personnel, j’ai beaucoup apprécié pouvoir travailler dans ce comité, l’échange entre les pays était très constructif, le peu de pays représentés favorisait les bonnes relations entre les personnes et l’ambiance était studieuse et agréable.

Ce jeu m’a permis de mieux appréhender le fonctionnement des Nations Unies sur des problématiques données, et de mieux comprendre la difficulté à trouver des solutions communes et globales et surtout à les mettre en place. Je pense que c’était un exercice éducatif très riche d’un point de vue humain, culturel et social, et je suis très contente d’avoir pu y participer.

  • The African Development Bank

Participants : Marjorie Duchateau et Jonathan Gomez

Dans ce comité nous avons traité deux sujets : La promotion de l’intégration et du commerce régionaux ainsi que la lutte contre le blanchiment d’argent  et le terrorisme financier.

77 pays faisaient partie de ce comité. Une cinquantaine de pays étaient des pays africains.

Lors de ce comité nous avons pu pleinement défendre les intérêts de l’Angola, pays africain en développement. Nos principales discussions ont porté sur l’aide des pays du nord pour les pays africains, le manque d’infrastructures en Afrique (routes, écoles, réseaux d’eau potable, irrigation…), la relation de la Chine avec les pays africains, les migrations intra régionales…

Ce comité a été très productif car 6 projets de résolutions ont vu le jour et 5 sont devenus des résolutions.

Lors du 1er jour, nous avons décidé de l’agenda de la semaine.

En effet, il était prévu de discuter  à propos de 3 sujets :

1.     Les problèmes d’immigration intra-régionaux

2.     La promotion du commerce et de l’intégration régionaux

3.     La lutte contre le blanchiment d’argent et le terrorisme financier

Lors de votes et de discussions d’une durée de 2h,  les pays d’Afrique ont choisi de faire des compromis en acceptant de commencer par le sujet 2, puis de continuer avec le sujet 3 et de terminer par le sujet 1 qui intéressait très peu les pays développés tels que la France, les USA, le Royaume-Uni ou le Japon.

Dès le 1er jour le Président du comité nous avait précisé que seuls les deux premiers sujets votés allaient être traités et que nous n’aurions pas le temps d’étudier le dernier.

Ainsi dès la fin de la 1ère journée, les pays africains dont l’Angola avons déterminé les points clés à étudier concernant le commerce et l’intégration intra-régionaux. 

Ces points importants sont les suivants : les problèmes d’infrastructures, l’agriculture, la micro-finance, l’énergie, l’éducation.

Arrivés le 2ème jour, chaque pays africain s’est regroupé selon les points les plus importants pour

l’amélioration de la vie au sein de leur pays.

Du point de vue de l’Angola, il semblait important de traiter en priorité les problèmes liés à l’agriculture, secteur qui est en pleine croissance dont les capacités en ressources sont mal exploitées.

Ensuite, nous avons également participé au projet de résolution concernant les besoins en infrastructures. Enfin, nous nous sentions concernés par l’énergie, l’éducation et la micro-finance.

Le 3ème jour,  avec l’Uganda, Le Madagascar, la Somalie, la Gambie, la Tanzanie, le Kenya et le Burkina-Faso, nous avons donc rédigé le projet de résolution «  le Green project » au sujet de l’agriculture en Afrique.

Au travers de ce projet, nous faisons appel à divers investisseurs pour venir à l’aide des pays africains qui rencontrent des problèmes d’exploitations dans l’agriculture.

Nous mettons en avant l’envie de chaque pays sponsors de vouloir améliorer l’éducation des africains dont l’objectif est de leur trouver un travail si possible dans le secteur agricole, qui est un secteur primordial dans ces pays.

Nous faisons également appel à la micro-finance qui a été un succès en Tanzanie et au Kenya et nous voulons que les autres pays africains en bénéficient également.

Nous avons aussi fait part des besoins de l’Angola au groupe qui s’occupait de la « resolution paper » concernant les problèmes d’infrastructures.

En effet, l’Angola a aussi besoin de routes, de rails pour leur train et faire du commerce avec leurs frontaliers et autres pays africains.

Nous avons appris également qu’un groupe réalisait un « working paper » sur le partage de l’énergie entre pays africains.

Etant donné que l’Angola est l’un des producteurs en pétrole et diamants mais en manque  d’hydro énergie, notamment l’électricité, il semblait important d’appuyer ce projet qui peut être bénéfique à l’ensemble des pays africains.

Enfin, on nous a conviés à être signataire du projet dédié uniquement à la micro-finance suite au discours que nous avons fait concernant nos problèmes liés à l’agriculture et aux infrastructures.

Le 4ème jour, nous avons continué à travailler sur nos « resolution papers », principalement celui de l’agriculture.

Beaucoup de détails nous étaient demandés.

Chaque action proposée devait être justifiée au préalable avec des références bien précises.

En fin d’après-midi nous sommes passés au vote des « working papers » afin de savoir quels projets allaient devenir une « resolution paper ».

Sur les 6 projets proposés, 5 sont donc devenus Resolution.

Puis en 45min, nous avons du travailler sur le sujet de la lutte contre le blanchiment d’argent. Par manque de temps, seul un projet a été proposé et réalisé par l’ensemble des pays.

Seule 1 résolution a été refusée.

Au total, 7 propositions de résolution ont été votées à la suite de nombreuses heures de débats.

Voici quelques photos de nous.

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4 août 2009

Expérience Personnelle : Marjorie DUCHATEAU

Pour ma part, participer au projet simONU a été une expérience enrichissante à tout point de vue.

Comme l'a évoqué Jonathan Gomez, nous faisions partie des 4000 étudiants venus du monde entier, cela m'a donc permis de développer mes compétences linguistiques, relationnelles et de négociation.

Tout au long de ces 5 journées à New York, autour de 3 sujets distincts il a fallu débattre, défendre nos idées en rapport avec la culture, l'histoire de l'Angola.

Il a donc fallu se mettre à la place d'un Angolais et non défendre nos valeurs françaises.

Pour cela, j'ai étudié pendant des mois, l'histoire du pays, je me suis renseignée sur l'actualité du pays, les tourmentes, les problèmes majeurs que recontre ce pays d'Afrique. J'ai également étudié ses principaux partenaires commerciaux, les pays d'Afrique qui pourraient intéresser l'Angola pour améliorer ses activités et développer de nouvelles ressources.

Ce projet a été une expérience également humaine.

Pendant une semaine, j'ai vécu avec 7 autres personalités toutes différentes avec chacun son propre caractère. C'était pour moi une deuxième famille qui s'est créée et tout au long du projet, nos relations évoluaient. Comme dans toutes familles, il y a eu des tensions mais également beaucoup de soutien, de  partage et de très bons moments qui resteront inoubliables.

Avec cela, nous avons rencontré des américains, des italiens, des grecs,  des allemands, des chinois. Chacun avait sa propre manière de travailler, de négocier, de se distinguer des autres, de se faire entendre. Avoir cotoyé des personnes à la fois si différentes de part leur culture et si proches de part le projet que nous devions défendre au nom de la paix et aussi pour faire en sorte que tous les pays en sortent gagnant, m'a permis d'ouvrir davantage mon esprit et de constater que tout est possible.

Ainsi, pour conclure, ce projet restera le plus instructif que j'aurai pu accomplir au sein d'Euromed

2 août 2009

Expérience Personnelle : Jonathan Gomez

Voyage éducatif à New York.

Dans la commission SimONU, nous avions un beau projet : participer au NMUN (National Model United Nations) à New York, en Avril 2009.

Tout au long de l’année nous avons préparé ce voyage, nous avons essayé de récolter des fonds, de se former aux règles de négociation internationale en anglais, de bien assimiler les règles de l’Onu et d’organiser la logistique du voyage.

Lors de notre préparation, chacun s’est intéressé aux problématiques de l’Angola, pays que nous avions tiré au sort. Nous nous sommes renseignés sur l’histoire de ce pays, sur ses problèmes économiques, politiques et sociaux, nous nous sommes aussi penchés sur les positions géopolitiques que l’Angola adopte à l’ONU.

Ceci ne fut possible que grâce à un gros travail de recherche et de synthèse en amont. Nous avons beaucoup appris sur l’histoire, le présent et les axes de développement de ce pays d’Afrique noir.

Nous avons du nous préparer à débattre aux grandes questions internationales en Anglais.

2500 étudiants du monde entier étaient présents à nos cotés au Sheraton Hôtel à Manhattan et 1500 autres étaient présents au Marriott.

Nous avons visité les locaux de l’ONU, nous avons siégé dans la grande salle de l’Assemblée Générale, mais nous n’avons pas pu visiter le conseil de sécurité car en même temps, la crise des missiles nord coréen faisait rage et le conseil de sécurité s’était réuni en urgence, cette fois ci avec les vrais ambassadeurs…

Nous avons passé 5 jours à débattre au Sheraton en commission, nous étions deux par commission. Pour ma part, j’ai participé à l’African Développement Bank, ou des sujets de développement, migration et de micro crédit ont été débattus.

L’Angola avait toute sa place dans cette commission car la plupart des participants étaient des pays africains. 77 nations étaient représentées. Cela a représenté un vrai challenge.

La plus grande question débattue fut le développement de la micro-finance par le micro crédit.

En effet l’Angola a besoin de développer son commerce localen le structurant. Nous avons aussi convenu qu’il serait préférable de confier l’argent du micro crédit aux femmes, plus responsables.

Nous avons défendu de toutes nos forces le développement d’infrastructures.

En effet, ce qu’il manque cruellement ce sont des écoles, des hôpitaux, des routes, des canalisation d’eau potable, un réseau d’électricité…

C’est pour cela que nous avions une vue très claire de ce que nous voulions défendre.

De plus, beaucoup de pays africains nous ont soutenu et ont proposé que les pays du nord financent une partie de ces infrastructures.

Personnellement, je tire une grande expérience de cette fabuleuse aventure. En effet, nous avons visité l’Onu, nous avons pris part aux négociations internationales, nous avons eu rendez-vous avec la représentation de la commission européenne à l’Onu, nous avons eu rendez-vous avec la délégation française auprès de l’Onu.

Nous avons pu défendre un pays d’Afrique avec nos convictions et cela fut très éducatif.

Cela m’a permis de développer ma capacité de négociation internationale.

Rencontrer 4000 étudiants du monde entier restera une expérience inoubliable.

29 juillet 2009

le NMUN, qu'est-ce que c'est?

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Cérémonie d'ouverture au siège des Nations Unies:

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Démarrage du jeu au Sheraton Hotel:

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29 juillet 2009

l'Angola

République d'Angola:

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Données géographiques:

 

Nom officiel : République d’Angola

 

Superficie : 1 246 700 km2

 

Population : 16,6 millions d’habitants (dont 28% à Luanda)

 

Capitale : Luanda

 

Villes principales : Luanda, Huambo, Benguela, Lobito, Namibe, Lubango, Cabinda, Malange.

 

Langue officielle : Portugais

 

Monnaie : Kwanza

 

Fête nationale : 11 novembre (Indépendance en 1975)

 

Données démographiques:

 

Croissance démographique : environ 3%

 

Espérance de vie (2006) : 42 ans

 

Taux d’alphabétisation (2004) : environ 67 %

 

Religion (s) : christianisme (90 %), croyances traditionnelles (10 %)

 

Indice de développement humain (Classement ONU 2007) : 162ème rang sur 177

 

Données économiques:

 

PIB (2007) : 53,5 Mds USD

 

PIB par habitant (2007) : 3595$ - PMA -

 

Taux de croissance du PIB (2007) : 24,4 %

 

Taux de chômage (2007) : environ 60 %

 

Taux d’inflation (2007) : 11,8 %

 

Solde commercial (2007) : + 23,9Mds USD

 

Principaux clients (2007) : Etats-Unis, Chine, Canada, Taïwan, Chili, France

 

Principaux fournisseurs(2007) : Portugal, Etats-Unis, Chine, Brésil, Afrique du sud, France

 

Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB : 
- Secteur agricole : 10 %
- Services : 20%
- Secteur industriel : 70% dont 57% pour le pétrole et les produits raffinés

 

Exportations de la France vers l’Angola (2007) : 541M€

 

Importations françaises d’Angola (2007) : 1,7 Md€

 

Consulat (s) de France : Section consulaire près notre Ambassade à Luanda

 

Communauté française en Angola (au 31 décembre 2007) : 1584

 

 

Communautéangolaise en France (au 31 décembre 2007) : 6733 Angolais enregistrés auprès de l’Ambassade d’Angola.

Politique intérieure:

 

 

 

 

Après 27 ans de guerre civile, l’Angola a retrouvé la paix avec l’accord de cessez-le-feu de Luanda du 4 avril 2002. Des troubles sporadiques persistent cependant dans l’enclave de Cabinda entre les forces gouvernementales et les mouvements indépendantistes malgré la signature, le 1er août 2006, d’un mémorandum d’entente pour la paix et la réconciliation dans la province de Cabinda.

 

Depuis l’indépendance (1975), le pays est dirigé par la Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA), d’origine marxiste. Le Président José Eduardo Dos Santos a succédé au Président Agostinho Neto en septembre 1979. Le congrès du MPLA de décembre 2003 a réélu son président, M. José Eduardo Dos Santos, pour 5 années supplémentaires.

 

Un premier scrutin électoral avait été organisé en septembre 1992 pendant une période de trêve mais l’UNITA (Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola), alors soutenu par le régime de l’apartheid sud-africain, avait contesté les résultats du premier tour et a repris les armes. 16 ans après ces élections inachevées et six ans après la fin de la guerre civile, des élections législatives se sont tenues les 5 et 6 septembre 2008. Dix partis et quatre coalitions ont été admis à présenter des candidatures pour élire 220 députés. Le taux de participation a été très élevé (87,3%). Le MPLA a largement remporté les élections avec 81,6% des voix (191 sièges) contre 10,3% pour l’UNITA (16 sièges), 3,1% pour le Parti de la Rénovation sociale - PRS - (8 sièges), 1,2% pour Nova Democracia (2 sièges) et 1,1% pour le Front National de Libération de l’Angola -FNLA- (3 sièges). La nouvelle assemblée a été investie le 30 septembre 2008 et les nominations au sein du nouveau gouvernement sont intervenues début octobre.

 

Les missions d’observation étaient nombreuses : UE, UA, SADC, CPLP, Parlement Panafricain, Etats-Unis, Nations-Unies, ONG locales. La mission d’observation européenne a émis un avis globalement positif : le scrutin s’est déroulé dans le calme sur l’ensemble du territoire, les partis d’opposition ont, malgré la victoire écrasante du MPLA, rapidement accepté le résultat du scrutin. Il existait un consensus national pour un déroulement pacifique des élections. De nombreuses anomalies et dysfonctionnements ont toutefois été signalés notamment en terme de logistique et en raison de la monopolisation des moyens financiers, humains et médiatiques par le MPLA. Les dysfonctionnements constatés à Luanda ont conduit l’UNITA à déposer un recours en annulation qui a toutefois été rejeté

 

Le principal parti d’opposition, l’UNITA, a obtenu en décembre 2002 la levée des sanctions à son encontre par le Conseil de sécurité. Le parti s’est orienté dans une démarche résolument pacifiste et démocratique depuis la fin de la guerre civile. Isaïas Samakuva, président du parti depuis juin 2003, a été réélu en juillet 2007 avec 73% des suffrages. Conformément au Protocole de Lusaka (1994), l’UNITA a participé, jusqu’aux élections législatives de septembre 2008, au Gouvernement d’Unité et de Réconciliation nationale (GURN) avec 4 ministres et 7 vice-ministres. Sa défaite aux législatives (y compris sur ces anciens fiefs) a considérablement réduit son poids au Parlement (passé de 70 sièges à 16) et devrait le conduire à de sérieuses remises en cause internes.

 

Des élections présidentielles sont prévues dans le courant du second semestre 2009.

 

La situation humanitaire et sociale reste précaire : 68,2% de la population dispose de moins de 2$ par jour pour vivre, environ 60% de la population est au chômage (sans tenir compte de l’économie informelle) et l’espérance de vie n’est que de 42 ans. 60 à 70% des infrastructures de santé ont été détruites pendant la guerre et plus de la moitié de la population n’a pas accès à des structures de santé de base et à l’eau potable. Le taux d’alphabétisation des adultes serait de 67% et celui de la scolarisation primaire d’environ 50%. La guerre civile a entraîné un déplacement des campagnes vers Luanda, engendrant une pression difficilement soutenable pour la capitale (5 millions d’habitants alors que son infrastructure était conçue pour 600 000) et une recrudescence de la violence et du banditisme. Le Programme des Nations Unies pour le Développement classe l’Angola au 162ème rang sur 177 en termes de développement humain.

 

Si les moyens sanitaires, matériels et humains sont largement déficients, l’Angola connaît cependant, du fait de l’isolement lié à la guerre pendant de nombreuses années, le plus bas taux d’infection du virus du Sida en Afrique australe ( 3,9 % de la population selon une étude suédoise).

 

L’Angola est l’un des pays les plus affectés par les mines antipersonnel et par les restes d’explosifs de guerre (estimation entre 6 et 8 millions de mines). De gros efforts ont été faits depuis la fin de la guerre civile pour déminer le territoire. Les séquelles de la guerre sont également visibles avec la difficulté de réintégration dans la vie civile des ex-combattants (ceux de l’UNITA dans un premier temps et actuellement, les soldats des Forces Armées Angolaises, dont l’effectif devrait passer de 110 000 hommes à 50 000 d’ici 2015), le désarmement de la population civile ou encore le retour des populations déplacées. Les opérations de rapatriement volontaire des réfugiés angolais installés au Congo, République démocratique du Congo, Zambie, Botswana et Afrique du sud ont été officiellement arrêtées en mars 2007. Elles ont permis le rapatriement de près de 410 000 réfugiés et la réinstallation de 4,3 millions de personnes.

 

Le gouvernement angolais a indiqué qu’il consacrerait désormais plus de moyens aux questions sociales, et notamment la contruction de logements sociaux. Le budget de l’éducation et de la santé est en nette augmentation pour 2009 (+ 37%).

 

 

Situation économique et financière:

 

 

 

Situation économique : Le pays dispose d’un potentiel économique exceptionnel : pétrole et gaz, diamants, nombreux autres minéraux (notamment fer, cuivre, manganèse, phosphates, uranium), hydroélectricité, halieutique, agriculture (en 1975, l’Angola était le premier pays agricole d’Afrique).

 

Depuis le retour de la paix en 2002, il s’est lancé dans un vaste programme de reconstruction des infrastructures (routes, chemin de fer, aéroport, hôpitaux, logements, hôtels, bâtiments publics ...), la plupart ayant été détruites pendant la guerre civile.

 

Cette reconstruction est financée grâce aux ressources générées par la mise en valeur de ses ressources naturelles, surtout le pétrole (60% du PIB, 77% des recettes de l’Etat) et en moindre proportion les diamants (6ème rang mondial). Les exportations angolaises de pétrole ont quadruplé entre 2002 et 2006 (29,9Mds$ en 2006) et les principaux clients ont été les Etats-Unis, la Chine, le Canada, Taïwan, le Chili et la France (6ème client). L’Angola est devenu en 2008 le premier producteur de pétrole d’Afrique sub-saharienne, avec 1,9 million de barils par jour. Il prendra le 1er janvier 2009 la présidence de l’OPEP, dont il est membre depuis 2007.

 

L’Angola est un des principaux bénéficiaires d’investissements directs étrangers en Afrique (5milliards$ en 2006), mais à 90% pour le secteur pétrolier.

 

Le pays connaît depuis plusieurs années un taux de croissance à deux chiffres (24,4% en 2007). La balance commerciale est largement bénéficiaire grâce au pétrole, même si les besoins de la reconstruction entraînent une augmentation des importations (biens d’équipement, véhicules, matériel électrique et produits en acier).

 

Situation financière :

 

L’Etat angolais réduit peu à peu son endettementqui est passé de 73% du PIB en 2003 à 16,3% en 2007 (estimation 2008 : 5,9%).

 

Le Fonds Monétaire International (FMI) et l’Angola ne sont pas parvenus à conclure un programme. Le FMI encourage l’Angola notamment à une plus grande transparence de ses comptes publics, en particulier de ses recettes pétrolières et minières et se déclare prêt à aider l’Angola à mettre en place une planification à moyen terme et à aider à la gouvernance financière. L’Angola, pour sa part, ne veut pas d’un modèle imposé qui ne tiendrait pas compte de ses spécificités.

 

Le pays a regagné la confiance de la communauté financière en janvier 2008, par le règlement de sa dette publique avec le Club de Paris (accord signé le 20 décembre 2007), ce qui a permis aux assureurs crédits de reprendre leur couverture (COFACE).

 

L’Angola a recours régulièrement à des emprunts commerciaux gagés sur le pétrole, notamment auprès de la Chine.

 

L’Angola a adhéré au processus de Kimberley sur le contrôle de la commercialisation des diamants et est à l’initiative de la création, en 2006, de l’Association des Pays Africains Producteurs de Diamants (ADPA), dont il accueille le siège.

 

Le rapport 2007 de l’OCDE (en collaboration avec la Banque Africaine de Développement et la Commission des Nations Unies pour l’Afrique, avec le soutien de la Commission Européenne) a constaté les belles performances économiques de l’Angola (inflation réduite, réserves en hausse, budget excédentaire ...) mais a souligné l’absence de transparence des recettes pétrolières, les difficultés de développement du secteur privé, la nécessité de diversifier l’économie et de financer l’accès à l’eau et l’assainissement.

 

L’Union européenne est l’un des principaux bailleurs de fonds de l’Angola avec 65% de l’aide internationale. La contribution de la France au FED était de de 24,3% pour le 9ème FED et passera à 19,55% pour le 10ème.

 

Au titre du 9ème FED (2003-2007), une enveloppe totale de 180,6 millions d’euros a été consacrée principalement aux secteurs de la santé et de l’éducation.

 

Le nouveau DSP (2008-2013) sera doté d’une enveloppe de 173 millions d’euros (et d’une tranche incitative de 20% allouée en fonction de la gouvernance) qui devrait être répartie sur deux secteurs : la gouvernance et la prévention des conflits. Des interventions sont également prévues dans les secteurs du développement rural, de l’eau, de l’emploi et de la cohésion sociale, de la santé et de l’éducation, ainsi que de l’intégration économique régionale, en lien avec la mise en œuvre des Accords de Partenariat Economique (APE), non encore signés à ce jour.

 

 

Politique extérieure

 

 

 

L’Angola maintient une présence encore discrète dans les instances régionales et internationales et a marqué, jusqu’à présent, une réticence à peser ouvertement sur les affaires du continent africain. Ses priorités sont le maintien de la stabilité régionale et la sécurité de sa frontière septentrionale (Congo, République démocratique du Congo). Il entretient des relations étroites avec la RDC.

 

L’Angola affirme néanmoins une présence forte dans le golfe de Guinée. Il vient de prendre pour deux ans la présidence de la Commission du Golfe de Guinée (CGG) dont il accueille le siège. La CGC rassemble huit Etats riverains riches en ressources naturelles (pétrole, minéraux, bois, eau douce) qui produisent 16% du pétrole mondial :le Nigeria, le Cameroun, le Gabon, le Congo Brazzaville, la République Démocratique du Congo, l’Angola, la Guinée Equatoriale et Sao Tomé et Principe. La CGC pourrait être appelée à jouer un rôle croissant, en raison de l’intérêt commun de ses membres à renforcer leur coopération en matière économique et sécuritaire.

 

L’Angola est également membre de la Conférence pour la paix et la sécurité dans la région des Grands Lacs, de la Communauté économique des Etats d’Afrique Centrale - CEEAC - et de la Communauté de développement d’Afrique Australe - SADC - (présidence d’août 2002 à août 2003 et présidence d’août 2007 à août 2008 de l’Organe Politique et de sécurité).

 

Il a été membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU de janvier 2003 à décembre 2004 et a été élu au Conseil des Droits de l’Homme (CDH) en mai 2007 (mandat de trois ans).

 

Au sein de l’Union Africaine (UA), l’Angola a été élu pour trois ans à compter du 1er avril 2007 au Conseil de Paix et de sécurité où il exercera la Présidence tournante en mars 2009 (1 mois).

 

Outre une coopération étroite avec le Portugal et le Brésil, l’Angola joue un rôle important au sein de la “Communauté des pays de langue portugaise” (CPLP). En Afrique de l’Ouest, l’Angola entretient des relations développées avec la Côte d’Ivoire et la Guinée Bissau.

 

Les Etats-Unis sont un partenaire majeur de l’Angola. Une grande partie du pétrole angolais est en effet extraite par les compagnies américaines (54%) et un tiers est exporté aux USA.

 

L’Angola entretient des relations anciennes et privilégiées avec la Russie et leur coopération bilatérale s’accroît de manière importante (pétrole, gaz, diamants, secteur militaire ...).

 

L’Angola développe depuis plusieurs années ses relations avec l’Asie et notamment avec la Chine qui a octroyé plusieurs prêts à Luanda, gagés sur les ressources pétrolières. Les échanges commerciaux entre les deux pays ont crû de manière très importante ces dernières années (1er partenaire commercial de l’Angola en 2006) et la Chine a obtenu la plupart des grands chantiers de reconstruction angolais (aéroport, routes, chemins de fer).


sources: www.diplomatie.gouv.fr

 

29 juillet 2009

Témoignage Maëlle Durant, vainqueure de SimONU 2008:

Maëlle, ta délégation, le Sénégal, a gagné l'édition de SimONU 2008, tu as donc eu le privilège d'accompagner la Commission SimONU à New York, participer au NMUN; qu'as-tu pu retirer de cette expérience?

Pour toi, qu'est-ce qui a été le plus marquant dans cette aventure?

Ce qui t'as le plus plu?

Le moins?

Si c'était à refaire, que changerais-tu?

Quel(s) conseil(s) donnerais-tu aux prochaines équipes participantes?

Selon toi, qu'est-ce que cette expérience t'as apporté de plus enrichissant?

29 juillet 2009

Témoignage Thomas Spinosa, grand vainqueur de SimONU 2008:

Thomas, ta délégation, l' Afrique du Sud a gagné l'édition de SimONU 2008, tu as donc eu le privilège d'accompagner la Commission SimONU à New York, participer au NMUN; qu'as-tu pu retirer de cette expérience?

Pour toi, qu'est-ce qui a été le plus marquant dans cette aventure?

Ce qui t'as le plus plu?

Le moins?

Si c'était à refaire, que changerais-tu?

Quel(s) conseil(s) donnerais-tu aux prochaines équipes participantes?

Selon toi, qu'est-ce que cette expérience t'as apporté de plus enrichissant?

14 juillet 2009

Voyage à New York - Participation au NMUN - Avril 2009

Nous sommes allés à New York en Avril 2009 pour participer au NMUN (National Model United Nations), grand jeu organisé par l'ONU que regroupe chaque année 4 000 étudiants du monde entier.

Nous avons défendu les couleurs de l'Angola, pays d'Afrique avec de très fortes potentialités.

Voici quelques photos de nous à l'ONU.

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9 juillet 2009

L'association de géopolitique d'Euromed Management

Qu’est ce que SimONU ?

SimONU est une simulation de l’Assemblée Générale des Nations Unies qui prend la forme d'une conférence. Pendant deux jours, 200 élèves de classes préparatoires et une cinquantaine d'Euromédiens endossent le rôle d'ambassadeur du pays qu'ils doivent représenter, et négocient sur un thème donné afin de rédiger ensemble des projets de résolution qui sont ensuite  être soumis au vote. Cette année le sujet 2008 était: "l'impact de la crise financière sur la crise alimentaire".

Ce jeu est organisé en coopération entre Euromed-Management et la Commission SimONU, une association estudiantine créée il y a trois ans par une poignées d'élèves, passionnés de géopolitique, de négociations internationales et très attachés aux valeurs de l'ONU.

Nous avons eu grand plaisir à reprendre le flambeau en 2008-2009 et sommes très fiers du résultat de cette édition, particulièrement réussie.

En outre, l’objectif visé par la Commission est de participer au NMUN (National Model of the United Nations) de New York, qui est aussi une simulation d'une AG de l'ONU et qui réunit chaque année quelques 4 000 étudiants de toutes nationalités qui travaillent pendant 5 jours sur un thème donné et négocient des accords entièrement en anglais. Les heureux vainqueurs de SimONU 2008 (Thomas Spinosa pour l'Afrique du Sud et Maëlle Durant pour le Sénégal) ont eu le privilège de remporter leur ticket pour accompagner les 6 membres de la Commission SimONU à New York représenter Euromed et l'Angola au NMUN, qui s'est déroulé cette année du 5 au 9 avril dans les locaux du Sheraton Hotel.

Ce jeu prestigieux est aussi une compétition à laquelle se livrent les meilleures écoles du monde et notamment les écoles américaines (environ 50% des établissements présents). Euromed-Management est très fière de figurer parmi les rares écoles françaises représentées la bas.

Enfin, le troisième objectif de la Commission, et non des moindres, est d'organiser des actions de sensibilisation auprès de lycéens en difficulté comme la simulation organisée dans les locaux d’Euromed-Management, le 7 mars dernier, en collaboration avec Phoenix, l’association pour l’égalité des chances. Ceci prend également la forme d'une conférence et les 30 lycéens ayant eu le courage de venir tester leurs connaissances et leurs capacités de négociation ont tous été ravis et espèrent, tout comme nous, que le projet sera pérenisé à l'avenir, et que d'aures lycéens auront cette chance.

Pour conclure, SimONU est un projet à la fois local, national et international qui tente chaque année de sensibiliser d'avantage d'étudiants aux valeurs telles que la paix, la démocratie, ou encore les droits de l'Homme que l'ONU met tant de coeur a faire appliquer partout. Nous espérons que par nos actions nous ferons naitre des vocations ou que tout simplement nous éclairerons des centaines d'étudiants à ces principes fondamentaux.

Ce blog retrace nos actions et notamment notre voyage à New York lors de notre participation au NMUN.

Bonne visite

n'hésitez pas à poster des commentaires, nous y prêterons la plus grande attention.

l'équipe SimONU


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