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5 août 2009

Les commissions du NMUN

Nous avons participé à 5 commissions au NMUN:

  • The General Assembly Plenary and Security Council

Participants: Maëlle Durant et Sébastien Scutca

  • The ECOSOC

Participants: Thomas Spinosa

  • The WTO Ministerial Conference

Participants: Lorène d'Armancourt et Jonathan Susini


  • The UNIFEM

Participants: Aude Cahuc

P1020813     CIMG1999___Copie    CIMG1999

Ce  comité comprenait 35 pays développés et en voie de développement, et avait à traiter des questions sociales relatives au développement des pays en axant la réflexion sur le rôle des femmes et l’importance de l’égalité des genres.

Nos trois sujets concernaient :

-          Le rôle des femmes dans l’établissement de la paix

-          La prévention des violences sexuelles à l’encontre des femmes dans les zones d’après-guerre.

-          Le financement de l’égalité des genres, la place et le pouvoir accordés aux femmes dans les situations de conflit.

Le rôle de la République d’Angola a été central dans ce comité; en tant que pays d’Afrique en situation d’après-guerre, nous étions parmi les plus concernés par ces questions, du fait du peu de considération qui est accordée aux femmes dans les instances dirigeantes, de la place et du rôle qui leur sont dévolus dans la société ainsi que de leur incapacité à se protéger contre les violences qui les touchent, en particulier les violences sexuelles.

Ainsi, après avoir voté l’agenda, c’est-à-dire l’ordre selon lequel nous allions aborder et étudier les sujets, nous avons commencé à travailler sur le 2e sujet concernant la prévention des violences sexuelles à l’encontre des femmes.

La République d’Angola, s’est associée à de nombreux pays africains et occidentaux, pour travailler et coécrire une résolution sur l’importance de l’éducation pour les enfants, les femmes et les hommes. En effet, plusieurs groupes dans notre comité se sont attachés à travailler sur la protection des femmes et des enfants dans les camps de réfugiés, donc nous avons choisis de réfléchir aux moyens pouvant être mis en place dans ces camps, mais aussi en amont et lors de la reconstruction du pays. Notre résolution concernait les moyens éducatifs pouvant être mis en place dans les pays afin d’éduquer les femmes sur leurs droits, leur situation, les moyens dont elles disposent et sur l’aspect sanitaire. Nos mesures s’étendaient aux enfants mais aussi aux hommes, afin que ces derniers adoptent une attitude plus respectueuse envers les femmes.

Lors de la première phase du jeu sur cette thématique, les 4 propositions de résolutions ont été votées et sont donc devenues des résolutions.

Une fois ces résolutions adoptées nous avons travaillé sur un deuxième sujet qui concernait le rôle et la place accordée aux femmes dans l’établissement de la paix. Nos propositions concernaient des mesures à court terme et à plus long terme. En effet, nous souhaitions instaurer des quotas à tous les niveaux des instances dirigeantes, aussi bien au niveau local que national, afin de permettre aux femmes d’être plus représentées, d’assoir leur place et leur rôle dans la société et donc de pouvoir mieux défendre leurs droits. Ce système de quotas, bien que difficile à mettre en place, existe déjà en Angola, toutefois, il semble que les évolutions législatives sont longues à être intégrées par la société. Sur le long terme nous préconisions l’instauration d’un système éducatif égalitaire pour les enfants ainsi que pour les femmes ce qui légitimerait leur statut dans les instances dirigeantes. Nous insistions en outre sur l’importance de développer les technologies de l’information et des communications afin de mieux former les professeurs et de fournir un meilleur accès à l’éducation dans les villages et les zones excentrées.

Sur les 5 propositions de résolutions, toutes ont été votées à la majorité du fait de la bonne concertation entre les pays.

Ce comité était un petit comité comparativement aux autres, cependant les thématiques abordées étaient très intéressantes et cruciales pour le développement des pays sur le long terme.

Dun point de vue personnel, j’ai beaucoup apprécié pouvoir travailler dans ce comité, l’échange entre les pays était très constructif, le peu de pays représentés favorisait les bonnes relations entre les personnes et l’ambiance était studieuse et agréable.

Ce jeu m’a permis de mieux appréhender le fonctionnement des Nations Unies sur des problématiques données, et de mieux comprendre la difficulté à trouver des solutions communes et globales et surtout à les mettre en place. Je pense que c’était un exercice éducatif très riche d’un point de vue humain, culturel et social, et je suis très contente d’avoir pu y participer.

  • The African Development Bank

Participants : Marjorie Duchateau et Jonathan Gomez

Dans ce comité nous avons traité deux sujets : La promotion de l’intégration et du commerce régionaux ainsi que la lutte contre le blanchiment d’argent  et le terrorisme financier.

77 pays faisaient partie de ce comité. Une cinquantaine de pays étaient des pays africains.

Lors de ce comité nous avons pu pleinement défendre les intérêts de l’Angola, pays africain en développement. Nos principales discussions ont porté sur l’aide des pays du nord pour les pays africains, le manque d’infrastructures en Afrique (routes, écoles, réseaux d’eau potable, irrigation…), la relation de la Chine avec les pays africains, les migrations intra régionales…

Ce comité a été très productif car 6 projets de résolutions ont vu le jour et 5 sont devenus des résolutions.

Lors du 1er jour, nous avons décidé de l’agenda de la semaine.

En effet, il était prévu de discuter  à propos de 3 sujets :

1.     Les problèmes d’immigration intra-régionaux

2.     La promotion du commerce et de l’intégration régionaux

3.     La lutte contre le blanchiment d’argent et le terrorisme financier

Lors de votes et de discussions d’une durée de 2h,  les pays d’Afrique ont choisi de faire des compromis en acceptant de commencer par le sujet 2, puis de continuer avec le sujet 3 et de terminer par le sujet 1 qui intéressait très peu les pays développés tels que la France, les USA, le Royaume-Uni ou le Japon.

Dès le 1er jour le Président du comité nous avait précisé que seuls les deux premiers sujets votés allaient être traités et que nous n’aurions pas le temps d’étudier le dernier.

Ainsi dès la fin de la 1ère journée, les pays africains dont l’Angola avons déterminé les points clés à étudier concernant le commerce et l’intégration intra-régionaux. 

Ces points importants sont les suivants : les problèmes d’infrastructures, l’agriculture, la micro-finance, l’énergie, l’éducation.

Arrivés le 2ème jour, chaque pays africain s’est regroupé selon les points les plus importants pour

l’amélioration de la vie au sein de leur pays.

Du point de vue de l’Angola, il semblait important de traiter en priorité les problèmes liés à l’agriculture, secteur qui est en pleine croissance dont les capacités en ressources sont mal exploitées.

Ensuite, nous avons également participé au projet de résolution concernant les besoins en infrastructures. Enfin, nous nous sentions concernés par l’énergie, l’éducation et la micro-finance.

Le 3ème jour,  avec l’Uganda, Le Madagascar, la Somalie, la Gambie, la Tanzanie, le Kenya et le Burkina-Faso, nous avons donc rédigé le projet de résolution «  le Green project » au sujet de l’agriculture en Afrique.

Au travers de ce projet, nous faisons appel à divers investisseurs pour venir à l’aide des pays africains qui rencontrent des problèmes d’exploitations dans l’agriculture.

Nous mettons en avant l’envie de chaque pays sponsors de vouloir améliorer l’éducation des africains dont l’objectif est de leur trouver un travail si possible dans le secteur agricole, qui est un secteur primordial dans ces pays.

Nous faisons également appel à la micro-finance qui a été un succès en Tanzanie et au Kenya et nous voulons que les autres pays africains en bénéficient également.

Nous avons aussi fait part des besoins de l’Angola au groupe qui s’occupait de la « resolution paper » concernant les problèmes d’infrastructures.

En effet, l’Angola a aussi besoin de routes, de rails pour leur train et faire du commerce avec leurs frontaliers et autres pays africains.

Nous avons appris également qu’un groupe réalisait un « working paper » sur le partage de l’énergie entre pays africains.

Etant donné que l’Angola est l’un des producteurs en pétrole et diamants mais en manque  d’hydro énergie, notamment l’électricité, il semblait important d’appuyer ce projet qui peut être bénéfique à l’ensemble des pays africains.

Enfin, on nous a conviés à être signataire du projet dédié uniquement à la micro-finance suite au discours que nous avons fait concernant nos problèmes liés à l’agriculture et aux infrastructures.

Le 4ème jour, nous avons continué à travailler sur nos « resolution papers », principalement celui de l’agriculture.

Beaucoup de détails nous étaient demandés.

Chaque action proposée devait être justifiée au préalable avec des références bien précises.

En fin d’après-midi nous sommes passés au vote des « working papers » afin de savoir quels projets allaient devenir une « resolution paper ».

Sur les 6 projets proposés, 5 sont donc devenus Resolution.

Puis en 45min, nous avons du travailler sur le sujet de la lutte contre le blanchiment d’argent. Par manque de temps, seul un projet a été proposé et réalisé par l’ensemble des pays.

Seule 1 résolution a été refusée.

Au total, 7 propositions de résolution ont été votées à la suite de nombreuses heures de débats.

Voici quelques photos de nous.

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