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2 août 2009

Expérience Personnelle : Jonathan Gomez

Voyage éducatif à New York.

Dans la commission SimONU, nous avions un beau projet : participer au NMUN (National Model United Nations) à New York, en Avril 2009.

Tout au long de l’année nous avons préparé ce voyage, nous avons essayé de récolter des fonds, de se former aux règles de négociation internationale en anglais, de bien assimiler les règles de l’Onu et d’organiser la logistique du voyage.

Lors de notre préparation, chacun s’est intéressé aux problématiques de l’Angola, pays que nous avions tiré au sort. Nous nous sommes renseignés sur l’histoire de ce pays, sur ses problèmes économiques, politiques et sociaux, nous nous sommes aussi penchés sur les positions géopolitiques que l’Angola adopte à l’ONU.

Ceci ne fut possible que grâce à un gros travail de recherche et de synthèse en amont. Nous avons beaucoup appris sur l’histoire, le présent et les axes de développement de ce pays d’Afrique noir.

Nous avons du nous préparer à débattre aux grandes questions internationales en Anglais.

2500 étudiants du monde entier étaient présents à nos cotés au Sheraton Hôtel à Manhattan et 1500 autres étaient présents au Marriott.

Nous avons visité les locaux de l’ONU, nous avons siégé dans la grande salle de l’Assemblée Générale, mais nous n’avons pas pu visiter le conseil de sécurité car en même temps, la crise des missiles nord coréen faisait rage et le conseil de sécurité s’était réuni en urgence, cette fois ci avec les vrais ambassadeurs…

Nous avons passé 5 jours à débattre au Sheraton en commission, nous étions deux par commission. Pour ma part, j’ai participé à l’African Développement Bank, ou des sujets de développement, migration et de micro crédit ont été débattus.

L’Angola avait toute sa place dans cette commission car la plupart des participants étaient des pays africains. 77 nations étaient représentées. Cela a représenté un vrai challenge.

La plus grande question débattue fut le développement de la micro-finance par le micro crédit.

En effet l’Angola a besoin de développer son commerce localen le structurant. Nous avons aussi convenu qu’il serait préférable de confier l’argent du micro crédit aux femmes, plus responsables.

Nous avons défendu de toutes nos forces le développement d’infrastructures.

En effet, ce qu’il manque cruellement ce sont des écoles, des hôpitaux, des routes, des canalisation d’eau potable, un réseau d’électricité…

C’est pour cela que nous avions une vue très claire de ce que nous voulions défendre.

De plus, beaucoup de pays africains nous ont soutenu et ont proposé que les pays du nord financent une partie de ces infrastructures.

Personnellement, je tire une grande expérience de cette fabuleuse aventure. En effet, nous avons visité l’Onu, nous avons pris part aux négociations internationales, nous avons eu rendez-vous avec la représentation de la commission européenne à l’Onu, nous avons eu rendez-vous avec la délégation française auprès de l’Onu.

Nous avons pu défendre un pays d’Afrique avec nos convictions et cela fut très éducatif.

Cela m’a permis de développer ma capacité de négociation internationale.

Rencontrer 4000 étudiants du monde entier restera une expérience inoubliable.

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